Le CARPH vous invite à sa deuxième conférence de la session universitaire de l’automne 2021.
Existentialisme, phénoménologie féministe, le doute féminin et de l’épuisement.
Où ? Local SH-2420 Au 200 Sherbrooke Ouest, de l’Univesité du Québec à Montréal. En présentiel uniquement.
Quand ? Le mercredi 13 octobre de 12h30 à 14h00.
Gratuit et ouvert à tous et toutes dans la limite des places disponibles du local
Cette présentation problématisera ce que Anne-Marie Casselot appelle « l’épuisement subjectif », un phénomène d’épuisement fragilisant l’individualité dans l’exécution de certains actes intentionnels intersubjectifs. Les actes de douter, de se soucier, de planifier et finalement de se protéger, seront étudiés en ce qu’ils illustrent une relationnalité imposée (un « exister-pour-autrui » se déclinant au détriment d’un « exister-pour-soi ») notamment sur les sujets altérisés. Cette relationnalité imposée, orientée vers autrui, affaiblit l’intentionnalité d’une personne et fragilise son individualité. Une description phénoménologique et féministe révèle ces actes invisibles et non quantifiables, et comment ils influencent les intentions et les actions d’un sujet. En mobilisant plusieurs philosophes féministes, elle soutiendra que l’épuisement subjectif est un phénomène négatif impliquant des risques éthiques, épistémiques, existentiels et émotionnels pour les sujets subalternes. Ainsi, ces quatre actes intentionnels, vécus dans un contexte social inégalitaire, renforcent l’épuisement subjectif et l’imposent aux sujets altérisés.
Marie-Anne Casselot est doctorante en philosophie féministe à l’Université Laval et chargée de cours (UQAM, Université de Sherbrooke). Ses recherches doctorales se concentrent sur les perspectives féministes sur la corporalité et la spatialité en phénoménologie existentielle. Spécifiquement, comment les sujets incarnés prennent l’espace selon leur genre et comment ce déploiement spatial genré est-il interconnecté aux rapports sociaux de genre dans les espaces publics ? Elle développe aussi une expertise sur les aspects genrés de certaines expériences affectives et intentionnelles telles que le doute, la charge mentale, le souci, etc. Parallèlement à ses recherches philosophiques, Marie-Anne Casselot se spécialise sur les mouvements écoféministes comme faisant partie intégrante des mouvements féministes au XXe et XXIe siècles. Elle a notamment co-dirigé le recueil Faire partie du monde paru aux Éditions du Remue-ménage en 2017 et elle a co-enseigné le cours Introduction aux écoféminismes à l’Institut de recherches en études féministes à l’UQAM en 2021.
Évènement Facebook:https://www.facebook.com/events/555844002408498/?acontext=%7B%22event_action_history%22%3A[%7B%22extra_data%22%3A%22%22%2C%22mechanism%22%3A%22page_admin_bar%22%2C%22surface%22%3A%22page%22%7D%2C%7B%22extra_data%22%3A%22%22%2C%22mechanism%22%3A%22events_admin_tool%22%2C%22surface%22%3A%22events_admin_tool%22%7D%2C%7B%22extra_data%22%3A%22%22%2C%22mechanism%22%3A%22surface%22%2C%22surface%22%3A%22create_dialog%22%7D]%2C%22ref_notif_type%22%3Anull%7D
Suivez la page Facebook du CARPH: Suivez la page du CARPH: https://www.facebook.com/Carph-Uqam-653812238335867/
Pour vous inscrire à notre liste de diffusion, faites-en la demande à carphuqam@gmail.com