Groupe de lecture sur Winnicott (hiv2018)

Le CARPH encourage les étudiant-es de tous niveaux à organiser des séminaires de lecture dans ses locaux. Prenez contact avec nous si vous voulez en lancer un!


Groupe de lecture sur Winnicott le mercredi de 9h30 à 12h00 (bimensuel)

31 janvier: Objets transitionnels et phénomènes transitionnels (1951)

14 février: Le contre-transfert (1960) et La haine dans le contre-transfert (1947)

28 février: Le concept de traumatisme par rapport au développement de l’individu au sein de la famille (1965)

14 mars: Distorsion du moi en fonction du vrai et du faux self (1960)

28 mars: La capacité d’être seul (1958) et La crainte de l’effondrement (non-daté)

11 avril: Les aspects métapsychologiques et cliniques de la régression au sein de la situation analytique (1954) et Le concept de régression clinique opposé à celui d’organisation défensive (1967)

Les maux de la mémoire: états-limites et violences intrapsychiques

Conférence par Louise Grenier

Mercredi 14 février 2018 à 12h30-14h au SU-1550 (UQAM), 100 rue Sherbrooke Ouest.

Il sera question de la symbolisation des violences et carences vécues à un âge qui précède l’accès à la parole, donc trop anciennes pour être remémorées ? À cette question, s’ajoute celle des conséquences narcissiques et affectives de ces vécus originaires chez ceux qui fréquentent les frontières – les états dits limites. En effet, comment retraverser ces lieux psychiques désertés par un proche secourable ou maternel ? Freud et Ferenczi ont eu à cet égard des approches divergentes. Le drame du sujet étant ici non pas de retrouver le souvenir d’un objet perdu mais sa capacité à aimer et à être aimé.

Événement Facebook ici.

Affiche ici.


Louise Grenier est psychologue et psychanalyste en pratique privée. Elle est l’auteure de Filles sans père, Femme d’un seul homme, Les violences de l’Autre, L’absence de la mère et récemment de Lettres de divan (collectif). Pour en savoir plus : http://www.psy-louisegrenier.com/

Vins & Fromages 2017

Venez célébrer avec nous les 25 ans du CARPH dans une ambiance festive!

L’identité de genre: l’interpréter ou l’accompagner? avec Lou-Ann Morin

Mercredi 29 mars 2017, local SU-1550, UQÀM, 100 Sherbrooke Ouest, 12h30 à 14h.

« Depuis quelques années, la trans-identité du genre semble se faire de plus en plus visible. Des personnes transsexuelles font la page couverture de magasines populaires, on en fait le thème de télés-réalités et les personnes transgenres font des apparitions dans des talk-shows de grande écoute. Mais au-delà de tout ce côté glamour, que connait-on dans nos départements de psychologie de la réalité des trans-identités? Et comme professionnels qui sommes habités par nos modèles théoriques, comment cette déconstruction de la binarité du genre vient-elle questionner certains acquis issus de différents modèles en psychologie? Comment réagir en tant que psychologue face à ces altérités qui défient nos préjugés issus d’une culture cisgenre dominante ainsi que nos certitudes existentielles du genre? Devrait-on interpréter ces différences, ou plutôt accompagner de façon bienveillante les questionnements qu’elles soulèvent? »

Lou-Ann Morin est doctorante en psychologie. Ses thèmes de recherche touchent principalement à l’intersubjectivité et plus spécifiquement à la place qu’occupe le corps vécu dans la rencontre. Son intérêt pour les trans-identités provient à la fois d’un parcours personnel ainsi que de son parcours clinique comme candidate à la profession de psychologue.

Métaphores corporelles et poétiques en psychothérapie, en psychopathologie, en psycho-oncologie

Conférence par  Alfonso Santarpia.

Mercredi 22 février, local SU-1550, UQÀM, 100 Sherbrooke Ouest, 13h30 à 15h30.

«Dans le domaine de la psychopathologie clinique et des techniques de psychothérapie, les énoncés des patients et des thérapeutes comportent fréquemment des métaphores linguistiques du corps :
Mes mains sont palmées…
Je sens mes pieds soudés…
Mes bras sont en plomb…
Je vais mourir comme un olivier centenaire dans l’éternité.
Une métaphore est une figure poétique, mais également le support d’une conceptualisation de l’expérience.
Dans cette conférence, Monsieur Santarpia (Maître de Conférences, Aix-Marseille Université) illustre les effets conceptuels et créatifs de l’expérience métaphorique dans l’hypnose, dans la psychopathologie et dans les soins palliatifs (usage de la poésie Haïku).»

Alfonso Santarpia est un psychologue clinicien et psychothérapeute, maître de conférences à Aix-Marseille Université (France). Sa sensibilité clinique et ses recherches s’inscrivent principalement dans une approche d’orientation humaniste. Il a publié différents travaux sur l’usage des métaphores du corps et de la poésie en psychothérapie, en psychopathologie et en psycho-oncologie.

Introduction à la perspective intersubjective en psychologie avec Nadine Gueydan!

Mercredi 25 janvier, local SU-1550, UQÀM, 100 Sherbrooke Ouest, 13h à 16h.

Le paradigme philosophique actuel, qui délaisse la vision traditionnelle de l’homme comme entité close pour celle de l’homme édifié en permanence par un réseau d’influences auquel lui-même participe, a concouru à forger les grands paramètres de l’intersubjectivité en psychologie. Déplaçant son regard de l’intrapsychique vers l’interpsychique et attentif à l’influence mutuelle de chaque instant, le psychoclinicien s’inclut dans le processus dialogal, utilisant la présence vivante de sa subjectivité, consciente ou inconsciente, pour faire advenir un sujet.

NADINE GUEYDAN est psychologue clinicienne. Diplômée en philosophie (Lyon, France) et en psychologie (Université de Montréal), elle exerce en bureau privé depuis plus de 35 ans. Au cours de ses différentes formations à la psychothérapie, allant de l’humanisme existentiel à la psychanalyse intersubjective, elle n’a cessé de nourrir son intérêt pour les assises philosophiques de la psychologie, dans ses dimensions phénoménologique, existentielle, herméneutique et aujourd’hui intersubjective. Elle a présenté successivement 14 activités de formation dans le cadre du Groupe d’étude sur l’intersubjectivité (GEI) entre 2012 et 2016.

Les méthodes projectives avec Odile Husain et Mariette Lepage

Mercredi 30 novembre, de 12h30 à 14h au CARPH, local SU-J525, 100 Sherbrooke Ouest.

Venez discuter avec Odile Husain et Mariette Lepage autour des méthodes projectives! Amenez votre lunch et vos questions!

Odile Husain, Ph.D., psychologue, Membre fondateur de l’Institut de Psychologie Projective, 1e Vice-Présidente, Société internationale du Rorschach et des Méthodes projectives.

Mariette Lepage, M.Ps., psychologue, Membre fondateur de l’Institut de Psychologie projective, Présidente de la Société Québécoise des Méthodes Projectives.

Psychothérapie et double transitionnel avec Alexandre Francisco

Mercredi 2 novembre, local SU-1550, UQÀM, 100 Sherbrooke Ouest, 12h30 à 14h.

Une fois de plus et pour le plus grand bonheur des auditeurs, le CARPH est très heureux de recevoir ALEXANDRE FRANCISCO, psychologue, qui viendra nous entretenir sur la « PSYCHOTHÉRAPIE ET LE DOUBLE TRANSITIONNEL ». Ne manquez pas cette belle occasion d’entendre parler de clinique par un vrai passionné! On vous y attend en grand nombre!

“La capacité de se réfléchir soi-même est centrale dans la construction et le développement de notre identité. Elle s’enracine dans un type de lien intersubjectif particulier avec les figures d’attachement que l’on appelle la relation en double. Le développement sain et pathologique de cette relation et de ses conséquences seront abordés.”

ALEXANDRE FRANCISCO, D.Ps., psychologue
Professeur chargé d’enseignement clinique à la faculté de médecine de l’Université de Montréal
Services des troubles relationnels et de la personnalité
Hôpital Maisonneuve-Rosemont
CIUSSS de l’Est-de-l’île-de-Montréal

Événement Facebook

Le traitement de l’enfant autiste, avec Silvia Elena Tendlarz

Jeudi le 20 octobre, de 12h30 à 14h, au SU-R310, UQÀM, 100 Sherbrooke O.

https://www.facebook.com/events/314607755573792/

« Comment approcher l’enfant autiste ? Comment l’analyste s’approche t-il de l’enfant, et comment l’enfant s’approche t-il de l’analyste ? Les enfants se montrent le plus souvent repliés sur un centre d’intérêt, sur leurs mouvements répétitifs, dans leur « carapace » autistique, apparemment déconnectés de ce qui se passe autour d´eux. Certains enfants parlent, d’autres pas. Certains sont absorbés par quelques objets ou mouvements, d’autres par la vision d’une image déterminée. Il n’existe pas d’enfant-type, pas plus qu’il n’existe d’enfant-type dans l’autisme. Tous les enfants sont différents dans leur singularité. On appelle « obsessions », les intérêts, les passions de l’enfant. Quelle place leur accorder dans la vie de l’enfant et dans le traitement de l’enfant autiste ? Sont-ils des obstacles qu’il faut corriger ou éliminer ? Bien que l’autiste a un fonctionnement particulier qui se maintient de façon stable tout au long de la vie, cela n’empêche pas qu’il y ait des transformations sur lesquelles le traitement analytique peut s’appuyer en partant des inventions de l’enfant. »

Silvia Elena TENDLARZ est psychanalyste à Buenos Aires (Argentine). Analyste Membre de la Escuela de Orientacion Lacaniana (EOL), de l’École de la Cause Freudienne (ECF) et de l’Association Mondiale de Psychanalyse (AMP). Docteur en psychologie (Université du Salvador, Buenos Aires) et en psychanalyse (Université Paris VIII). Professeure de la chaire clinique de l’autisme et de la psychose dans l’enfance (Université de Buenos Aires) et professeure titulaire de Psychopathologie de l’Université du Musée Social Argentine. Enseignante à l’Institut clinique de Buenos Aires et à la maîtrise en psychanalyse à l’Université de San Martin. Directrice de la Collection Diva. Auteure de plus d’une vingtaine de livres.

http://pontfreudien.org/

Réflexions autour de l’amour et de la fragilité avec Gaëlle Fiasse

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